“Ne pas finir dans les 24 serait inconcevable”, pourquoi l’OM n’a pas le droit à l’erreur en Ligue des champions, selon Riolonomadictrails

De retour sur la scène européenne, l’OM lance sa campagne en Ligue des champions ce mardi contre le Real Madrid à Bernabéu (21h). Malgré cette première loin d’être aisée, le club phocéen n’a pas le droit à l’erreur sur cette phase de ligue selon Daniel Riolo qui considère que les Marseillais doivent a minima se qualifier pour les barrages.

Absent de la compétition depuis 2022-2023, l’OM fait son grand retour en Ligue des champions ce mardi. Et pas n’importe où et contre n’importe qui: à Santiago-Bernabéu face au Real Madrid (21h) pour un choc très attendu contre les coéquipiers de Kylian Mbappé. Le premier match d’un programme relevé pour le club phocéen, pas épargné par le tirage au sort et qui affrontera d’autres adversaires prestigieux lors de cette phase de ligue – Ajax, Sporting Portugal, Atalanta, Newcastle, Union Saint-Gilloise, Liverpool et Club Bruges.

Pas une excuse, toutefois, pour que les Marseillais se prennent les pieds dans le tapis à ce stade de la plus prestigieuse compétition européenne. “L’OM n’est pas une équipe comme les autres en France. Oui, il ne faut pas péter le carafon, imaginer des trucs de fou… Mais à partir du moment où tu as eu Lille, Brest et Monaco qui, l’année dernière, sont sortis de la grosse poule, qui ont terminé dans les 24 premiers, il serait évidemment inconcevable… Même si tu n’es pas prêt, même si ça fait longtemps que tu n’es pas venu, tu peux prendre tous les ‘si’, il serait inconcevable que l’OM ne soit pas dans les 24”, a tranché Daniel Riolo dans l’After Foot sur RMC.

Et de conclure: “Pourquoi? Parce que trois clubs ayant une moins grande notoriété, ayant moins de moyens, moins de tout ce que tu veux, l’ont fait l’an dernier.” Pour rappel, les huit premiers (sur 36) sont qualifiés directement en huitièmes de finale tandis que les équipes terminant entre la 9e et 24e place disputent un barrage aller-retour pour compléter le tableau final. Les autres équipes sont éliminées. La saison passée, les quatre clubs français engagés avaient tous passé cette phase de ligue.

“Ce n’est pas une fête, c’est le début de quelque chose de difficile”

Le LOSC avait été le seul club français à se qualifier directement pour les huitièmes de finale en terminant 7e de la phase de ligue après des victoires contre le Real Madrid (1-0), l’Atlético (3-1) et Feyenoord (6-1), notamment. Les Lillois s’étaient inclinés contre le Borussia Dortmund en huitièmes de finale (3-2 en cumulé). Les Monégasques s’était eux offert le Barça (2-1) et Aston Villa (1-0) en phase de ligue, qu’ils avaient terminé à la 17e place, avant d’être stoppés par Benfica en barrage (4-3 en cumulé). Pour la première participation de leur histoire, les Brestois avaient signé un parcours mémorable en démarrant tambour battant par des succès contre Sturm Graz (2-1) et Salzbourg (4-0) et un match nul contre le Bayer (1-1). Dix-huitièmes de la phase de ligue, leur parcours avait brutalement pris fin en barrages contre les futurs vainqueurs parisiens (10-0 en cumulé).

Deuxièmes de Ligue 1 lors du dernier exercice, les Phocéens ont obtenu un ticket direct pour disputer la Ligue des champions 2025-2026, après une saison sans compétition européenne. “On a une grande qualité dans l’effectif, on a la fierté de jouer encore la Champions League. C’était notre but. Comme y est parvenu, demain (mardi) ce n’est pas une fête: c’est le début de quelque chose de difficile”, a prévenu Roberto De Zerbi en conférence de presse lundi. “On est excités. On voulait vraiment jouer la Champions League, toute l’équipe avait envie de cette compétition. On est contents d’être ici et de disputer cette rencontre”, a poursuivi le capitaine Leonardo Balerdi.

Près de 4.000 supporters marseillais sont annoncés dans la capitale espagnole, où est prévu un dispositif de sécurité renforcé. La rencontre a été classée à “haut risque” par les autorités espagnoles, en raison des précédents marseillais en Espagne. Les fans phocéens ont une mauvaise réputation dans le pays à la suite de plusieurs incidents, le plus marquant ayant eu lieu en 2008 lors d’Atlético-OM. Un ultra de l’OM, Santos Mirasierra, membre et porte-voix du Commando Ultra 84, avait été condamné à trois ans et demi de prison pour sa participation à des affrontements avec les forces de l’ordre.