qui a marqué des points chez les Bleus en octobre?nomadictrails

Dans un contexte particulier, avec beaucoup d’absents, les Bleus ont marqué 4 points face à l’Azerbaïdjan (3-0) et en Islande (2-2) pour se rapprocher du Mondial 2026 lors de ce rassemblement d’octobre. Individuellement, certains avaient l’occasion de se montrer. Maghnes Akliouche l’a fait, au contraire de certains joueurs du côté gauche.

Ces deux matchs de l’équipe de France face à l’Azerbaïdjan (3-0) puis en Islande (2-2), en éliminatoires de la Coupe du monde 2026, n’étaient pas les plus évidents pour se mettre en valeur, vu le contexte. Deux adversaires en bloc bas (même si l’Islande a su sortir plus), une équipe diminuée par les blessures, des absences de leaders… Le jeu proposé par les Bleus, gênés par la tactique adverse, n’a rien montré de flamboyant, même si quelques individualités ont su se montrer.

Maghnes Akliouche a ainsi pu mettre à profit les minutes données par Didier Deschamps. Le milieu offensif de Monaco a amené un peu de rythme lors de ses vingt minutes contre l’Azerbaïdjan, mais il s’est surtout montré en Islande. Disponible, très libre, le joueur de 23 ans s’est infiltré à gauche dans la surface de réparation pour offrir à Jean-Philippe Mateta le but du 2-1. Sa première ligne statistique avec des Bleus qui peinaient jusqu’ici.

Alors que Didier Deschamps soulignait son caractère réservé lors de ses débuts, ce qui demande un temps d’adaptation un peu plus long, le sélectionneur a salué la performance d’Akliouche à Reykjavik. “Maghnes a un peu plus de temps de jeu et à travers ce rassemblement, il gagne un peu plus en aisance. Il a cette qualité technique, ce caractère un peu introverti aussi. Cela demande un peu de temps et de la répétition. Là, il était déjà plus ouvert. C’est normal. Il y en a qui ont besoin de temps.”

Mateta et Nkunku marquent sans briller

Deux autres joueurs attendus, Christopher Nkunku et Jean-Philippe Mateta, ont été buteurs. Sans forcément briller dans le jeu. Volontaire, Nkunku a fait peu de différences, hormis sur son but (une grosse frappe au-dessus, un seul dribble tenté et manqué en Islande) et reste derrière des joueurs comme Bradley Barcola, Désiré Doué ou Marcus Thuram. Le buteur de Crystal Palace, lui, a signé sa première réalisation en bleu mais il a peiné dans le jeu, avec seulement 13 ballons touchés en première période contre les Islandais. L’avant-centre de 28 ans n’a gagné que deux duels sur sept mais n’a pas été aidé, forcément, par le contexte et cette attaque new-look compte tenu des absents.

“J’ai donné le max, je suis très content, beaucoup de fierté, a-t-il confié après le match. Je voulais aider l’équipe à gagner.”

Le rassemblement de Florian Thauvin est à scinder en deux parties. Le joueur du RC Lens a fait forte impression au staff lors de son arrivée dans le groupe et son entrée contre l’Azerbaïdjan (un but), a apporté son leadership, mais n’a pas brillé lors du deuxième match où il était titulaire. Si les blessés en attaque reviennent, il ne devrait pas être rappelé.

Digne marque des points, Théo Hernandez et Coman déçoivent

Chez les titulaires, le seul à s’être vraiment mis en évidence est Lucas Digne. Remplaçant lors du premier match, le latéral d’Aston Villa a été très actif sur son côté gauche en Islande, de là où viennent les deux buts. Avec 107 ballons touchés, il a souvent essayé de jouer vers l’avant. Le Villan a gagné un peu plus de terrain sur son concurrent Théo Hernandez, neutre contre l’Azerbaïdjan et qui ne semble plus au top physiquement.

Globalement, le côté gauche contre l’Azerbaïdjan a déçu. En plus de Théo Hernandez, Kingsley Coman a connu trop de déchets. Titulaire pour la première fois depuis novembre 2023, il n’a pas fait beaucoup de différences ni apporté la profondeur nécessaire. Son statut le frustre et il est toujours un second choix. La charnière centrale, elle, était la première option dans l’esprit du sélectionneur mais Dayot Upamecano n’a rien montré de rassurant en Islande et Ibrahima Konaté, s’il revient en forme, devra se montrer pour essayer de chiper une place.

Olise trop discret, Camavinga pas assez fiable

Offensivement, Michael Olise n’a pas non plus brillé. Censé être le joueur central dans l’animation offensive des Bleus derrière Kylian Mbappé, le Bavarois a été médiocre à droite contre l’Azerbaïdjan, un peu meilleur contre l’Islande dans l’axe. Mais face à ce genre d’équipe, son talent doit permettre de créer plus de situations. Ce qu’il n’a pas fait en octobre. Après 12 sélections, le Français cherche encore de la régularité. Mais Didier Deschamps l’aime beaucoup et pour le moment, son statut n’est pas remis en cause.

Celui d’Eduardo Camavinga ne risque pas d’évoluer après ce rassemblement. Si le Madrilène court toujours après son rythme à cause des blessures (il a été titularisé pour la première fois depuis le 20 avril), il connaît encore trop de déchets et commet quelques maladresses. Rien d’infamant mais à l’instant T, Manu Koné, Aurélien Tchouaméni et Adrien Rabiot semblent bien devant lui.