Mbappé, Camavinga, Tchouaméni… en un an, tout a changé pour les Français du Realnomadictrails

Le Real Madrid, qui affronte Valence ce samedi, pointe en tête de la Liga après 10 journées. Menés par Kylian Mbappé, les internationaux français jouent un rôle clé dans l’équipe de Xabi Alonso

Faisons un petit résumé. Kylian Mbappé ? Un “leader” dont “l’influence est quasi aussi importante que les buts”. Aurélien Tchouaméni ? Un “pilier fondamental”. Eduardo Camavinga ? Un “énorme potentiel” et un “match grandissime” face au Barça. Cette saison, Xabi Alonso est dithyrambique sur ses Français. Il ne manque plus que Ferland Mendy, de retour dans le groupe madrilène après une longue blessure, et en attente de ses premières minutes de la saison.

Mbappé pèse deux fois plus que l’an passé dans les buts du Real

Il y a un an, le 1er novembre dernier, le clan tricolore était bien loin d’un tel niveau de performance. Kylian Mbappé avait marqué près de deux fois moins, 6 buts, contre 11 aujourd’hui. Dans le total du Real, il comptait alors pour 28% des buts, contre 50% aujourd’hui.

Aurélien Tchouaméni était critiqué, avant de se blesser pendant un mois en novembre 2024, puis de jouer défenseur central jusqu’en mars. Eduardo Camavinga, lui, s’apprêtait à vivre une saison marquée par les blessures.

Mais les voilà aujourd’hui, chacun de retour à son meilleur niveau. L’envergure de Kylian Mbappé n’est une surprise pour personne, le joueur ayant été recruté pour être la star de l’équipe à l’été 2024.

Pour Aurélien Tchouaméni, le coach a tout de suite montré l’importance qu’il voulait lui donner dans l’entrejeu. Celle de prendre toutes les “petites décisions” qui façonnent le match de son équipe. Dans son cas, cette nouvelle influence s’étend au-delà du terrain.

Des responsabilités médiatiques pour Tchouaméni

Depuis plusieurs mois, le club a considérablement augmenté les responsabilités médiatiques confiées au joueur. En cinq mois, depuis le début de la Coupe du monde des clubs, Aurélien Tchouaméni s’est davantage présenté devant les médias en zone mixte que durant toute la saison dernière. Tout sauf un hasard, les performances d’un joueur conditionnant largement la probabilité qu’il soit envoyé par le club devant la presse.

Autre bonne nouvelle pour Aurélien Tchouaméni : deux renforts de choix sont de retour à ses côtés depuis quelques semaines. Jude Bellingham, revenu après son opération à l’épaule, et Eduardo Camavinga, réapparu après six mois à l’infirmerie.

L’ancien Rennais a d’abord dû patienter pour retrouver progressivement le rythme. De septembre à début octobre, il est entré cinq fois en cours de jeu, pour 16 minutes en moyenne. Depuis, il a été titulaire deux fois en deux matchs de Liga. Surtout, ses 90 minutes face au Barça l’ont à nouveau placé au centre de l’équation madrilène.

Trois matchs avant de rejoindre les Bleus

Pour s’imposer durablement dans le onze de départ, il faudra désormais se montrer régulier. Xabi Alonso n’hésite pas à sensiblement modifier les temps de jeu de ses joueurs d’un match à l’autre, comme l’ont montré les cas de Rodrygo, Brahim Diaz ou encore Franco Mastantuono. Les places ne sont pas garanties, mais Eduardo Camavinga a une véritable carte à jouer, son profil “différent des autres” étant particulièrement apprécié par Xabi Alonso.

Avant de retrouver une dernière fois les Bleus cette année, il reste trois matchs aux internationaux français avec le Real Madrid. Valence et le Rayo Vallecano en Liga, mais surtout un choc à Liverpool en Ligue des champions.