Riolo salue “l’état d’esprit” des Bleus après leur large victoire contre l’Ukrainenomadictrails

Après une première période poussive, l’équipe de France s’est montrée bien plus convaincante en seconde pour finalement signer une large victoire contre l’Ukraine (4-0) et valider sa qualification pour la Coupe du monde 2026. Ce qui a ravi Daniel Riolo, satisfait de l’état d’esprit des Bleus.

Kylian Mbappé voulait “essayer de mettre des sourires sur le visage des personnes qui vont venir au stade”, les Bleus l’ont fait. Dans une soirée particulière et riche en émotions, l’équipe de France s’est imposée contre l’Ukraine (4-0) jeudi lors de son avant-dernier match de qualification à la Coupe du monde 2026. Une victoire qui lui permet de valider son ticket pour l’été prochain aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, et d’assurer son statut de tête de série au tirage au sort.

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“Les intentions sont bonnes”

Après une Marseillaise a cappella et une minute de silence en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et aux abords du Stade de France qui avaient fait 132 morts et plus de 350 blessés, les joueurs de Didier Deschamps ont pourtant connu un début de rencontre poussif. Malgré un bon état d’esprit, comme l’a souligné Daniel Riolo.

“On voit que les intentions sont bonnes, que l’équipe de France veut prendre les choses en main. On voit un (Rayan) Cherki hyperactif et en même temps assez brouillon dans ses initiatives, mais avec la volonté d’être le leader technique de l’équipe, et ça c’est à mettre à son crédit”, a-t-il avancé dans l’After Foot sur RMC jeudi. “Ca joue haut, les Ukrainiens refusent le jeu, on est dans un scénario où on sait que c’est chiant, que ça va tourner en rond, on ne peut pas dire que les Ukrainiens sortent beaucoup. Ca se fissure, ça se débloque assez tard finalement.”

“Tu ne t’es pas reposé sur le 1-0 ou même le 2-0”

Preuve de cette possession stérile, les Bleus, bien que jamais inquiétés, n’ont pas réussi à se créer de réelle occasion lors des 45 premières minutes. Ce sont même eux qui ont connu la véritable première alerte, lorsque la VAR signale à l’arbitre de la rencontre une possible faute de Dayot Upamecano dans la surface. “Il y a 0-0 quand le pénalty pour l’Ukraine est checké. On n’a pas un énorme doute mais je me dis ‘s’ils arrivent à voir qu’il lui touche le pied, on sait jamais…’, on aurait pu être menés 1-0 dans un match où il ne s’est pas passé une tonne de choses”, rappelle Daniel Riolo.

Finalement, le pénalty n’est pas accordé et quelques instants plus tard, c’est Michael Olise qui s’écroule dans la surface. Cette fois, Slavko Vincic n’hésite pas et siffle la faute. Kylian Mbappé ne tremble pas et inscrit le premier de ses deux buts de la soirée d’une délicieuse panenka (55e). Avant un véritable festival dans le dernier quart d’heure de la rencontre: un superbe enchaînement d’Olise (76e), un but plein d’opportunisme de Mbappé (83e) – le 400e de sa carrière – et le premier but en sélection d’Hugo Ekitike (88e).

“Ce qui est à mettre au crédit des Bleus, c’est que des matchs où tu as envie de bien faire, tu prends le jeu à ton compte, les joueurs sont dans un bon état d’esprit, où tu tournes longtemps en rond, où tu n’en mets qu’un et tu as un peu ennuyé tout le monde… là, la différence, c’est qu’il y en a quand même eu quatre. A partir du moment où t’as fait péter la porte, t’es vraiment rentré dedans, tu ne t’es pas reposé sur le 1-0 ou même le 2-0, t’as toujours voulu y aller. Je trouve que c’est quand même un état d’esprit très positif”, loue Daniel Riolo.

Et de conclure: “On n’avait pas de doute sur le résultat, sur le fait que les Bleus aillent à la Coupe du monde. On n’allait pas vendre un faux suspense, on savait que ça n’allait pas être une soirée dingue où on allait vivre des grands moments d’émotion – l’émotion, elle était plutôt au moment de la Marseillaise a cappella et de l’hommage. Pour ce qui est du match, il a fallu attendre la fin. Mais la fin, ça a quand même été enthousiasmant, il y a eu de bons mouvements collectifs, c’était pas mal.”