Comment Jérôme Rothen s’est retrouvé dans l’équipe de Squeezie pour la Kings League Francenomadictrails
Jérôme Rothen s’est livré ce lundi dans un podcast inédit de “Rothen s’enflamme” consacré à son arrivée en Kings League France. Le consultant RMC Sport y occupera le rôle de directeur sportif pour l’équipe UNIT3D présidée par les célèbres YouTubeurs Squeezie, Djilsi et Maxime Biaggi.
Très critique avant le début de la Kings League World Cup organisée par Gérard Piqué l’an passé au Mexique, Jérôme Rothen avait commencé à changer d’avis en observant la compétition où l’équipe du streamer AmineMaTué avait représenté la France. Mais cette fois, avec le lancement de la Kings League France, l’ancien joueur a clairement changé d’avis. Dans un podcast inédit de Rothen s’enflamme, le consultant RMC Sport a révélé comment Squeezie a réussi à le convaincre d’endosser le rôle de directeur sportif de l’équipe UNIT3D, dirigée par le deuxième Youtubeur de France, avec Djilsi et Maxime Biaggi.
“Ils avaient besoin d’un expert”, a ainsi lancé avec humour l’ancien milieu aux 13 sélections chez les Bleus. “Donc il fallait tout gérer, tout gérer de A à Z sportivement… Mettre un staff en place, des gens compétents. Et on s’est déjà un peu fait allumer alors que ce n’est pas vrai (sur le staff élargi), il n’y a pas de psychologue mais c’est un coach adjoint qui s’est perfectionné dans le coaching mental. Mais c’est un coach adjoint qui, en plus, a eu une carrière à la Fédé.”
Une visite à Clairefontaine pendant la draft
Son amour de la Corse aurait pu lui servir pour lancer la discussion avec le Bastiais Maxime Biaggi mais non, l’arrivée de Jérôme Rothen en Kings League tient plus au hasard. Curieux de voir à quoi ressemblait la détection pour le tournoi, afin de se faire une idée du niveau des joueurs, l’ex-pro passé notamment par Monaco et le PSG a raconté les coulisses de cette rencontre avec le trio d’influenceurs.
“Cette histoire, c’est que je suis allé à Clairefontaine pour regarder un peu la détection qui se mettait en place un samedi après-midi. C’était il y a quinze jours ou trois semaines ça, et en effet il y avait Squeezie, Djilsi et Max Biaggi qui étaient là, avec le mec qui les chapeaute un peu”, a encore détaillé l’ancien milieu. “On a parlé, on a parlé comme ça et puis ils se sont dit: ‘Tiens mais tu ne veux pas intégrer la bande ?’ Moi j’ai demandé dans quel rôle parce que, franchement, je ne suis pas entraîneur et si j’avais voulu l’être j’aurais tenté le coup avant. Donc c’est plus dans un rôle de directeur sportif.”
Avant de continuer: “C’est un grand mot mais là c’était intéressant parce qu’il y avait toute une équipe à faire.”
“Je pense que sur tout le week-end il y avait entre 800 et 1000 joueurs dont il fallait ressortir une petite partie pour faire la draft avec des notes.”
Rothen “regrette” ses propos déplacés sur Amine et la Kings League
Malgré cette belle rencontre avec Squeezie et le duo Djilsi-Biaggi, Jérôme Rothen n’aurait pas probablement pas rejoint l’aventure de la Kings League sans une redécouverte totale du projet. Après ses piques sur la Coupe du monde organisée l’an passée, le consultant a plaidé la méconnaissance et a regretté ses propos envers Amine qui lui avait répondu “intelligemment”.
“Je regrette d’avoir fait ça parce que je ne connaissais pas. Je ne connaissais pas leur système d’influenceurs. Je regrette d’avoir tenu des propos déplacés sur lui et sur les influenceurs qui participent à ça parce que ce ne sont pas des mecs qui cassent des télés”, a encore insisté l’ancien du PSG. “Moi j’avais cette image-là et je trouve détestable qu’on colle aux influenceurs cette image de mecs qui cassent des télés et ceci ou cela. (…) Avec Amine on s’est croisé plusieurs fois sur des matchs du PSG et c’est aussi pour ça que je regrettais mes propos sur lui parce que c’est un grand supporter du Paris Saint-Germain et un grand connaisseur du PSG. Et de toute façon il sait qu’il y a du respect.”
Avant de justifier, justement, pourquoi il n’avait pas réussi à convaincre d’autres illustres anciens de le rejoindre: “C’est compliqué. C’est compliqué parce qu’ils ne le font pas pour l’aspect financier mais plutôt pour le buzz et surtout être au départ d’un projet comme ça. Ce n’est pas facile d’avoir des anciens qui viennent d’arrêter, parce que si ce sont des anciens avec une grosse carte de visite ils ne vont pas venir gratuitement. Donc il fallait trouver le juste milieu.”
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