De Zerbi veut redresser la barre à Auxerrenomadictrails

Terminé pour la conférence de presse de l’OM. Le groupe de Roberto De Zerbi sera connu samedi matin avant le départ pour Auxerre.

Merci d’avoir suivi ce point presse sur le site et l’applicaton RMC Sport.

“Non, non je ne pense pas. Je défends toujours devant les gens et je peux leur parler en aparté. Je ne pense pas qu’ils se sentent déjà arrivés ou qu’il y ait un relâchement. Ils sont jeunes. En gagnant contre Angers on aurait été leader et je pense qu’il y a eu une baisse de régime. C’est peut-être mon erreur de ne pas avoir fait assez de rotation avant. Certains joueurs n’ont pas l’habitude de jouer tous les trois jours. Les clubs où c’est le cas, les joueurs ont l’habitude de le faire. Si on joue 3-4-5 Ligue des champions d’affilée avec les mêmes joueurs, peut-être qu’ils auront l’habitude de jouer tous les trois jours.”

“C’est possible, ils peuvent jouer ensemble. C’est aussi possible parce que des joueurs doivent se reposer. Il faut trouver des solutions et ça peut être une solution de les associer. Robinio et Aubameyang peuvent jouer ensemble avec aussi Paixao à gauche et Greenwood à droite. J’ai déjà joué avec quatre attaquants à Sassuolo ou Brighton. C’est une question d’énergie des joueurs sur le plan physique. On doit aussi décider de qui on veut être, parce que les voyages ça prend aussi de l’énergie. Cela pousse certains joueurs et d’autres ça pompe de l’énergie.”

“La réaction sur le ballon perdu est lié au niveau de jeu. Si tu as le ballon, tu domines et il y a moins de distance entre les joueurs car tu fais des passes courtes. La première période, on a été moins courageux que d’habitude. La seconde période c’était mieux. Des joueurs sont rentrés avec plus d’énergie, on a joué aussi en forçant un peu plus les choses.”

“Contre le PSG, Robinio Vaz avait fini à gauche. Contre Angers aussi, même position et même résultat mais on a fait match nul. Si Nadir ne tombe pas, c’est Greenwood qui rentre et Bakola qui rentre. Bakola aurait dû rentrer pour ne pas perdre de surface. O Riley et Hojbjerg ne sont pas de vrais 6. Mais sur ces buts, je ne pense pas qu’il y ait vraiment une explication. Surtout que l’équipe a vraiment lutté. A Rennes on prend un but bête. C’est difficile à expliquer, vraiment.”

“Le championnat français, je le savais déjà l’an dernier qu’il était difficile et c’est encore plus serré cette année. Le fait de jouer les compétitions européennes. Le niveau de tout le monde s’est élevé. Lens a perdu à Metz alors que Metz avait pris six buts à Lille. J’avais regardé le match Angers-Lorient, Lorient n’était pas bien et ensuite fait nul contre le PSG. Je pensais que le match contre Angers pouvait être difficile comme je pense que le sera celui contre Auxerre.”

“Ma peur ou celle des joueurs? Cela m’attristerait de perdre à Auxerre mais je suis dans le foot depuis longtemps. Il y a des moments où c’est facile et d’autre où c’est plus dur. Emerson par exemple je ne sais pas combien de jaune pour simulation il a pris dans sa carrière mais ça fait basculer notre match. Je ne sais pas combien de fois Pavard a marqué deux buts contre son camp en trois jours dans sa carrière. Moi je dois voir les choses avec plus de lucidité, ne pas penser qu’à ce match. Un entraîneur est toujours en danger, son banc est toujours chaud. Moi j’ai peur quand je ne donne pas le maximum mais je pense que je travaille assez pour tout donner.”

“Aucun non? Au moins les gens qui payent leur billet en ont pour leur argent. C’est mieux un 0-0 que perdre 0-3 ou 0-1, ça va de soi. Faire un 0-0 au Vélodrome c’est difficile parce que les gens te poussent à attaquer et quand tu attaques tu t’exposes à des contres. Moi le foot je vois ça avec l’idée d’essayer de gagner, d’attaquer et de contrôler le match. J’esaye d’être acteur du match. Ce qui m’agace c’est d’avoir pris deux buts par match sur les quatre dernières rencontres. Avant on avait pris deux buts sur penalty à Madrid. Mais c’est dur pour moi d’expliquer pourquoi on prend autant de but. On est dans un moment de malchance. Contre Angers on n’aurait pas forcément mérité de gagner mais en menant 2-1 à la fin on aurait dû tenir et un joueur d’Angers passe au milieu. Des équipes nous ont battu en faisant des matchs pire que le notre contre Angers. Bien pire même. Évidemment que le soutien du Vélodrome c’est important pour nous. On n’aurait pas réussi à jouer comme la seconde période dans un autre stade.”

“C’est encore trop tôt et les choses ne vont pas bien pour Hamed Traoré. Il n’est pas sur la voie de la guérison.”

“Cela n’a pas été des moments très beau, c’est vrai mais ça fait partie de notre saison. Ils ont été aussi importants que les victoires qu’on a pu avoir. La revanche je l’ai contre tout le monde, ça me motive. Réagir c’est quelque chose qui me motive. Me rebeller ça me motive aussi. On a encore les défaites en tête, c’étaient de lourdes défaites dures à digérer mais ça nous a servi.”

“C’est vraiment le point noir de cette période, ce qui me préoccupe ce sont les blessures. C’est une chose d’en avoir 2 ou 3 mais là c’est 7-8. Balerdi ne revient pas, Weah non plus. Par chance Nadir a fait des contrôles et ce n’est rien de grave, il devait juste être un peu déshydraté et a fait une chute de tension. Dans une saison il n’y a pas que des bons moments, il faut parfois se serrer les coudes encore plus et jouer tous les matchs comme des finales. En ce moment c’est ça. On doit puiser de l’énergie dans la tête et après on aura 5-6-7 victoires d’affilée. Là on est sur deux défaites et un nul. On doit être plus concentrés, plus ‘méchants’.”

“Je ne me vexe pas des critiques que je lis après Lisbonne et mes choix tactiques. Vermereen aurait eu du mal à défendre à dix, il est jeune encore. Mason est sorti contre Angers et aurait pu défendre un peu. Vermereen aussi mais c’est un talent pour ce club et on doit l’accompagner. Comme Robinio Vaz ou Bakola. Après on a parfois des limites défensives mais on essaye de travailler de la bonne manère pour essayer de dépasser ces limites.”

“Je suis presque prêt à parler français mais du calme, pas encore. Je comprend presque tout. Mais quand on perd c’est mieux de ne pas parler la langue.”

C’est fini pour l’intervention d’Emerson Palmieri. Roberto De Zerbi va lui succéder dans quelques instants.

“On veut gagner et on fera tout pour gagner. Mais tous les matchs sont difficiles. On peut voir le classement mais le football change beaucoup. Metz a battu Lens, Lorient a fait nul contre Paris. On doit rester humbles et respecter tous les adversaires. On doit rester confiants, on doit jouer notre jeu et tout faire pour l’emporter. On peut le faire. Auxerre risque de jouer avec un bloc bas comme Angers, on doit apprendre de nos erreurs et essayer de l’emporter.”

“Physiquement c’est sûr que je reste humain donc on peut être un peu fatigué. On a encore aujourd’hui pour récupérer. L’important c’est d’être prêt mentalement et physiquement demain à 21h. On le sera tous. Pour le carton rouge, ça ne m’est jamais arrivé de recevoir un rouge comme le deuxième rouge. J’ai fait une mauvaise lecture, j’ai une responsabilité mais c’est impossible que je reçoive un premier jaune comme celui que j’ai reçu. Cela peut me laisser un goût amer. L’arbitre n’avait pas vu l’action et a dit que je voulais prendre le ballon de la main c’est faux, je retirais mon bras. Le second jaune, c’est ma responsabilité. Il faut décider des choses rapidement sur le terrain, je suis désolé pour mes coéquipiers de les laisser à dix. Mais il faut passer à autre chose et penser au prochain match.”

“Si on regarde les buts encaissés, à Lens il y a le penalty et de la malchance sur le deuxième but. Contre Angers, en première période et de manière générale, l’équipe ne pressait pas bien. On était toujours un peu en retard. Une équipe comme la nôtre qui joue haut et presse, on n’arrive pas à bien défendre parce qu’on est deux ou trois derrière. C’était bien de ce point de vue là jusqu’ici. On a changé des choses sur la seconde période et on a presque pas souffert. Il faut apprendre de nos erreurs, c’est quelque chose qui ne doit plus se reproduire.”

“C’est vrai que le coach nous l’a dit. Je suis d’accord avec lui. On a une équipe forte, on peut lutter jusqu’au bout car on est qu’à deux points du haut du classement. L’OM c’est une grande équipe, un grand club. On a des supporters incroyables donc la motivation ne manque pas. Depuis mon arrivée je pense qu’on a bien joué à chaque match, sauf la première période contre Angers où on n’était pas à notre niveau. La seconde c’était mieux, on a changé notre attitude. On a recommencé à courir et à lutter sur tous les ballons. Un peu comme on a fait contre le PSG, contre le Real et contre Strasbourg. On n’est pas ceux de la première période contre Angers, il faut oublier ça parce que ça ne nous représente pas.”

“La peur? J’ai peur de perdre ma famille et c’est la seule peur que j’ai. Je pense que c’est la peur de tout le monde. Le foot ne fait pas peur, c’est un travail, c’est mon travail. C’est comme pour vous quand vous faites votre travail. Moi le football c’est une joie et ma peur c’est uniquement de perdre ma famille. Mais la peur t’aide parfois à dépasser tes limites.”

“C’est vrai qu’avec De Zerbi on fait un travail plus dans l’axe, au coeur du terrain pour aider à créer un jeu plus central. Je suis en train d’apprendre à le faire mais je me sens bien. J’arrive à faire de bonnes choses, à aider mes coéquipiers. Parfois il faut que je joue plus large mais ça dépend aussi de l’adversaire. On a les qualités pour alterner. Mais ça dépend vraiment de la physionomie des matchs et des situations. La seconde période contre Angers j’ai plus joué dans le couloir, je suis aller plus loin. Mais il faut être prêt à faire les deux, à la fois dans l’axe ou dans les couloirs.”

“On joue avec un système que vous connaissez tous. Parfois il faut que je fasse ce que me demande le coach. Il y a des matchs où je serais plus proche d’Igor Paixao. Mais ça ne dépend pas de moi mais aussi de la manière dont on aborde les matchs. Parfois je peux être loin de lui mais face à une équipe qui défend assez bas, c’est difficile de donner un coup de main. Mais ce sont des détails sur lesquels on peut progresser, on essaye de travailler pour être tous connectés et faire de gros matchs.”

“Nous voudrions gagner tous les matchs mais dans le football il y a des moments comme ça. On a souffert d’un peu de malchance sur les trois derniers matchs. On a bien joué contre Lisbonne et Lens. La première période contre Angers, on n’a pas fait ce que à quoi on est habitué. On reste confiant, on est positif. On sait qu’on peut aller là-bas pour gagner le match.”

Quelques minutes de retard mais ça ne devrait plus tarder pour le rendez-vous médiatique de Roberto De Zerbi et Emerson Palmieri avec les journalistes.

L’OM a donné rendez-vous à 13h, cela va bientôt commencer.

Emerson Palmieri et Roberto De Zerbi vont bientôt de se présenter devant les journalistes pour la conférence de presse avant le déplacement de l’OM à Auxerre lors de la 11e journée de Ligue 1.

Un match où les supporters marseillais n’auront pas le droit de se rendre.

Victime d’un malaise sur la pelouse lors du match nul de l’OM contre Angers (2-2), Bilal Nadir a publié ce vendredi un message rassurant sur les réseaux sociaux.

“Bonjour à tous, je reviens vers vous pour vous rassurer concernant mon état de santé qui est stable”, a glissé le milieu phocéen dans une publication sur Instagram. “Je tenais à vous remercier pour tous vos messages et votre soutien. Je suis hors de danger et je me porte mieux al hamdoullilah.”

>> Les premiers mots de Nadir après son malaise

Après avoir mené à Lens, et encore contre Angers cette semaine, l’OM n’a finalement pris qu’un point sur six possibles, et a loupé l’occasion de s’installer en tête du classement alors que le PSG a dernièrement levé le pied en championnat. Regrettable, pour Daniel Riolo.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus dans ce direct consacré à l’OM. Battu à Lens le week-end passé (2-1), et tenu en échec par Angers mercredi (2-2) dans une rencontre marquée par l’effrayant malaise de Bilal Nadir, l’OM tentera de se relancer samedi à Auxerre (21h05) pour rester dans la course à la 1re place en Ligue 1.

Ce vendredi, Roberto De Zerbi et un joueur passeront en conférence de presse à la mi-journée.