le spleen de Zinchenko après une année galère à Arsenalnomadictrails
Dans un nouveau chapitre de la version actualisée de son autobiographie, que The Athletic a pu consulter, le latéral d’Arsenal Oleksandr Zinchenko explique avoir connu “la pire saison de sa carrière” en 2024-2025. Pour l’Ukrainien, qui pourrait quitter les Gunners lors du mercato estival, “un joueur qui ne joue pas n’est rien”.
Oleksandr Zinchenko partage le spleen de celui qui a vu son temps de jeu baisser en flèche la saison dernière. Ce mercredi, The Athletic partage des extraits de l’autobiographie mise à jour de l’Ukrainien, intitulée “Believe”, dont la parution est prévue ce jeudi. Et dans un nouveau chapitre, le latéral d’Arsenal se confie sur ce qu’il a vécu comme “la pire saison de sa carrière”.
“Contrairement à l’année précédente, les blessures n’étaient pas en cause”, écrit-il. “Un léger problème au mollet m’a tenu éloigné des terrains en septembre. Un coup par-ci par-là. Mais j’étais par ailleurs en forme pendant la majeure partie de la saison.”
“Passer d’un joueur confirmé à un remplaçant inutilisé est bien plus difficile à gérer”
Pourtant, ses apparitions se sont faites rares (23 matchs disputés toutes compétitions confondues, cinq titularisations en Premier League), un coup dur pour celui qui avait jusque-là toujours été titulaire, à City comme chez les Gunners. Et une situation qui a affectée mentalement le joueur de 28 ans.
“Sur le plan personnel, c’était sans conteste la pire saison que j’aie jamais connue en tant que professionnel”, confesse-t-il. “Un joueur qui ne joue pas n’est rien. C’est une chose que votre corps vous lâche. Cela peut arriver. Mais passer d’un joueur confirmé à un remplaçant inutilisé est bien plus difficile à gérer. Le sentiment de rejet que l’on ressent lorsque son manager ne croit plus en vous peut vous épuiser, même si l’on est le joueur le plus résilient de la planète.”
Pour autant, si l’Ukrainien conçoit parfaitement “qu’être sur le banc en Premier League pour un salaire très généreux reste évidemment un privilège”, il utilise une image parlante pour évoquer son mal-être : “Imaginez ce petit garçon qui a consacré toute son existence à devenir bon dans un domaine précis et qui découvre à 28 ans qu’il n’est plus vraiment nécessaire, que d’autres peuvent le remplacer.”
“Ce n’est pas une sensation agréable.”
Après avoir accompagné la progression de Lewis-Skelly, l’heure d’un nouveau défi pour Zinchenko?
Et Oleksandr Zinchenko de mettre en avant un autre exemple: “Un jour, Vlada (sa femme) a emmené mes deux filles à l’Emirates Stadium pour un match. Eva, l’aînée de trois ans et demi, dit à Leia: ‘Regarde, voilà papa !’. Leia regarde partout sur le terrain, mais ne me trouve pas. Puis Eva me désigne du doigt et dit: ‘Non, il ne joue pas. Il est sur le banc.’ Entendre cela m’a fait beaucoup de peine. J’ai eu honte.”
Concurrencé par l’émergence de la pépite Myles Lewis-Skelly dans son couloir gauche, Oleksandr Zinchenko rapporte avoir soutenu son jeune coéquipier (18 ans), “un talent exceptionnel et un joueur formidable” qui “a tout pour être au top niveau les 10 prochaines années”. “Il me pousse à devenir une meilleure version de moi-même et à progresser”, relativise-t-il.
En fin de contrat avec Arsenal en juin 2026, l’international ukrainien (74 sélections) est ouvert à un départ cet été, avec une volonté de retrouver du temps de jeu. “Parce que je veux toujours jouer au football, je veux profiter du jeu et revenir le soir avec le sourire.”
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