le manager Postecoglou dément avoir nargué ses supporters qui le huaientnomadictrails

Ange Postecoglou, manager de Tottenham, a encore été la cible des critiques des supporters des Spurs qui l’ont hué sur ses changements lors de la défaite contre Chelsea (0-1), jeudi. Mais il dément leur avoir répondu d’un geste provocateur sur le banc de touche.

Des sifflets, des moqueries et un début de polémique. Les supporters de Tottenham ont encore pris à partie leur entraîneur Ange Postecoglou jeudi lors de la défaite contre Chelsea (0-1), nouvel épisode d’une saison ratée avec une 14e place en Premier League. A l’issue de la rencontre, le manager australien a tenté de déminer un début de polémique après avoir semblé répondre, d’un geste provocateur, au chant de ses supporters: “tu ne sais pas ce que tu fais”.

Postecoglou dément avoir nargué ses supporters

“Cela ne m’affecte pas”, a-t-il assuré. “Si c’est ce que les supporters ressentent et s’ils estiment que je ne fais pas du bon travail, ils ont tout à fait le droit de l’exprimer. Ce sont eux qui seront là bien après mon départ, donc cela ne m’affecte pas. J’essaie de me concentrer sur les choses que je peux contrôler. Je ne peux pas contrôler les supporters (…) mais je peux contrôler notre football, notre façon de jouer et notre comportement, c’est sur cela que je me concentre.”

Pape Matar Sarr, qu’il a fait entrer en seconde période, a égalisé mais son but a été invalidé après un long recours à la vidéo. Postecoglou a semblé mettre ses mains derrière ses oreilles après le but en direction de ses propres supporters. “C’est incroyable comme les choses sont interprétées. Nous venions juste de marquer, je voulais juste les entendre applaudir”, a-t-il tenté de déminer.

Le manager australien s’est montré circonspect sur la faute ayant précédé le but de Sarr. Il en a profité pour dénoncer de nouveau l’usage de l’assistance vidéo, dont il est un des plus grands opposants. “Que je pense qu’il y ait faute ou non, quelle importance? Ce qui compte, c’est que la VAR soit utilisée pour des erreurs claires et manifestes, non? Combien de temps cela a-t-il pris ce soir? Six minutes pour une erreur claire et manifeste?”, s’est-il faussement interrogé. “Je n’aime pas ça, je n’ai jamais aimé ça. Je ne vois pas en quoi cela profite à notre sport”, a-t-il insisté.